Au moment de sa découverte par les colons, le Costa Rica était peuplé par environ 400 000 amérindiens. Mais contrairement aux mayas du Mexique et aux incas du Pérou, leurs cultures sont méconnues : tout ce qui n'a pas été détruit par les européens a disparu sous la végétation ou a été balayé par des pluies torrentielles. Cependant les archéologues ne désespèrent pas et continuent de chercher des vestiges enfouis.
Le début de l'ère coloniale est marqué par l'arrivée de Christophe Colomb sur la côte caraïbe (Puerto Limon) en 1502. Au nom de Dieu et du roi, les conquistadors pillèrent tous les villages et condamnèrent les autochtones à la servitude. Mais ils réalisèrent rapidement qu'ils ne pourraient tirer grand profit de cet esclavagisme : la maladie décimait la population, et les richesses minérales n'étaient pas si incroyables qu'on le pensait. Les espagnols finirent donc par considérer la région comme "la plus pauvre et la plus misérable de toutes les Amériques".
Le début de l'ère coloniale est marqué par l'arrivée de Christophe Colomb sur la côte caraïbe (Puerto Limon) en 1502. Au nom de Dieu et du roi, les conquistadors pillèrent tous les villages et condamnèrent les autochtones à la servitude. Mais ils réalisèrent rapidement qu'ils ne pourraient tirer grand profit de cet esclavagisme : la maladie décimait la population, et les richesses minérales n'étaient pas si incroyables qu'on le pensait. Les espagnols finirent donc par considérer la région comme "la plus pauvre et la plus misérable de toutes les Amériques".
En 1821, le Mexique et l'Amérique centrale proclamèrent leur indépendance pour former l'Empire mexicain, dont le Costa Rica se libéra quelques années plus tard.
Le premier chef d'État du pays fut Juan Mora Fernandez (1824-1833), grâce auquel la vie reprit son cours (alors que les guerres civiles ravageaient tout le reste de l'Amérique centrale).
Au XIXème siècle, on découvrit que le climat était propice à la culture du café : le Costa Rica fut le premier pays d'Amérique centrale a cultiver ce fruit et devint la nation la plus riche de la région.
Au début du XXème siècle, Jose Figueres Ferrer dénonce violemment le climat d'inégalité qui règne dans son pays. Il s'élève contre le président Calderon, et prend la tête d'un gouvernement provisoire. Il institue alors une nouvelle constitution (en 1949) qui abolit l'armée et accorde le droit de vote aux Noirs et aux femmes.
Aujourd'hui, le régime révolutionnaire de Figueres est donc considéré comme le fondement de la démocratie sans armée du Costa Rica.
Depuis 1986, c'est le président Oscar Arias qui est a la tête du pays. Il a d'ailleurs reçu le prix Nobel de la paix en 1987 (en récompense de son travail sur les accords de paix en Amérique centrale).
Passionnant!
RépondreSupprimerJe savais que le Costa-Rica n'avait pas d'armée, mais j'ignorais dans quelles circonstances cette décision proprement unique et révolutionnaire avait été prise.
Ferrer et Arias, quels grands bonhommes!
Le Costa-Rica te donne-t-il cette impression d'être toujours un havre de paix, de bien-être et de démocratie en Amérique centrale?
Eh bien oui et non.
RépondreSupprimerOui car les gens semblent vraiment heureux : ils adorent leur pays et il n'y a presque pas de pauvrete. Leur devise : "Pura Vida"! Et ils disent cela a la fin de toutes les conversations. De plus ils sont vraiment tres accueillants et chaleureux.
Et non, parcequ'ils ne s'interessent absolument pas a la politique de leur pays. Je pense qu'ils se disent que tout est tres bien comme ca, donc ils ne s'impliquent pas. De ce fait je me demande si l'on peut vraiment parler de democratie!